Derniers articles

Dotarem : que faut-il savoir ?

Consulter Masquer le sommaire

Si vous avez fait un examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) récemment, le nom de ce médicament vous est peut-être familier. Si vous allez passer une IRM bientôt, ne soyez pas surpris que le médecin vous prescrive du Dotarem.

C’est un produit parapharmaceutique fait à base d’acide gadotérique. Il est fabriqué par le laboratoire Guerbet qui l’a mis sur le marché en 1989. C’est un médicament exclusivement à usage de diagnostic, particulièrement dans le cadre des IRM. Il sert à améliorer le contraste de l’image permettant ainsi de mieux visualiser certaines parties du corps. Dotarem est couramment utilisé sous forme de seringue préremplie en verre de 10 ml, de 15 ml et de 20 ml. Si le médecin prescrit ce médicament à vous ou l’un de vos proches, que devez-vous faire ou ne pas faire ? Quels peuvent être les effets indésirables ? Êtes-vous une personne à risque ? Toutes les réponses sont dans cet article.

Dotarem : que faut-il savoir ?

Cas pour lesquels Dotarem est indiqué et posologie

Comme nous l’avons déjà évoqué, Dotarem n’est utilisé que dans le cadre d’un diagnostic obtenu par IRM avec rehaussement de contraste. On peut l’utiliser pour les IRM dans les cas suivants :

  • Pathologies du rachis ;
  • Pathologies cérébrales et médullaires ;
  • Angiographie et autres pathologies du corps entier.

Dotarem est administré par voie intraveineuse. La dose sera calculée en fonction de la masse corporelle du patient. Il est fortement recommandé de ne pas aller au-delà de 0,2 ml/kg chez un adulte. Mais dans des cas très exceptionnels tels que la détection d’une tumeur leptoméningée ou pour déterminer le caractère unique d’une métastase, une deuxième injection de Dotarem sera administrée. Par contre, il n’est pas recommandé de faire une deuxième injection pendant une IRM chez les patients de moins de 18 ans. Il ne faut même pas en utiliser du tout chez les moins de 18 ans dans le cadre d’une radiographie des vaisseaux (angiographie).

Lire :  Brûleurs de graisses : quels aliments peut-on prendre ?

Mise en garde et précautions

Dotarem peut avoir des effets indésirables qui peuvent être minimes et passagers ou qui peuvent être inquiétants voire mortels. Certains facteurs peuvent provoquer ou aggraver ces effets indésirables. Vous devez en parler avec votre médecin si vous présentez l’une des caractéristiques suivantes :

  • Vous portez un objet métallique comme un pacemaker, un implant dans l’oreille, un corps étranger dans l’œil ou un stimulateur nerveux ;
  • Vous avez fait des allergies à des produits contenant de l’acide gadotérique. Parlez aussi avec votre médecin de vos allergies habituelles (allergies aux fruits de mer…). Elles peuvent donner des renseignements utiles ;
  • Vous faites de l’asthme ;
  • Vous avez déjà eu des convulsions ;
  • Vos reins ne fonctionnent pas correctement. Le médecin pourra vous demander de faire un examen de sang pour s’en assurer.

Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, il est préférable d’éviter d’utiliser Dotarem sauf en cas de stricte nécessité. Il faudra discuter de toutes les alternatives avec votre médecin. Il faudra aussi le faire si vous allaitez. Le médecin pourra vous recommander d’interrompre l’allaitement pendant au moins les 24 heures qui suivront l’administration de l’acide gadotérique.

Les effets indésirables

Les effets indésirables de Dotarem peuvent apparaitre très vite – pendant l’administration du médicament ou dans l’heure qui la suit- ou plusieurs jours après. En voici quelques-uns classés selon les fréquences enregistrées chez les patients :

  • Très fréquents : fourmillements, maux de tête ;
  • Fréquents : sensation de brûlure au point d’injection, nausées, vomissements, démangeaisons, rougeur de la peau ;
  • Peu fréquents : réaction allergique ;
  • Rares : urticaire, transpiration ;
  • Très rares et très graves : eczéma, douleur de la poitrine, diarrhée, fibrose systémique néphrogénique, convulsions, coma, arrêt cardiaque, arrêt respiratoire.
Vous êtes ici : Accueil » Dotarem : que faut-il savoir ?